Maux de tête et douleurs cervicales, contractures dans la nuque au réveil … Cela vous lance même parfois jusqu’au bout des doigts. Vous vous réveillez le matin avec l’impression d’avoir à peine dormi !
Les douleurs d’origine cervicale sont fréquentes, mais elles sont souvent mal diagnostiquées, car les symptômes sont ressentis ailleurs.
La douleur qui naît dans la zone du rachis cervical va être transmise au cerveau d’une telle façon que celui-ci interprétera mal les données, faussant ainsi sa localisation.
À l’origine de cette mauvaise interprétation : les forces de pression et de glissement exercées dans la zone du rachis cervical. Ces pressions déclenchent des lésions à répétition, spécialement durant la nuit, qui ralentissent le processus de rétablissement.
Cercle vicieux
Quand la zone cervicale est trop fortement sollicitée pendant la nuit, le sommeil n’est absolument pas réparateur. Vous vous réveillez fatigué et avec des douleurs.
Qui plus est : de mauvaises nuits, ainsi qu’un manque de condition physique, augmentent la sensibilité à la douleur et entrainent un manque d’énergie.
Transmission de la douleur
Lorsqu’une douleur survient en profondeur (comme au niveau des os de la colonne vertébrale), son origine n’est pas toujours bien interprétée par le cerveau et il se peut qu’elle soit localisée dans une autre structure que celle d’où elle provient.
La précision de la localisation des douleurs est souvent variable, et dans le pire des cas, la zone originelle de la douleur peut exprimer un tout autre symptôme
Exemple : Le point-clé de la douleur n’est pratiquement jamais accompagné de symptôme local. Dans le cas ci-contre, le point clé se situe juste au-dessus de l’extrémité interne de la clavicule, tandis que les douleurs sont transmises dans la région cervicale.
Les épaules en cause
Contrairement à d’autres espèces, une des spécificités des humains sont nos épaules, soutenues par un muscle thoracique, très long et très large, ainsi que du renfort des clavicules qui rigidifient l’ensemble. Elles nous permettent d’effectuer une rotation de notre bras à 360° ; ce que par exemple les chiens et les chevaux ne peuvent pas faire.
L’inconvénient est par contre que nous ne pouvons pas dormir sur notre estomac ou sur le côté sans infliger une pression à notre nuque.
L’illustration ci-contre montre la difficulté qu’il y a à soutenir les points-clés des cervicales inférieures, en raison de la hauteur des épaules en position allongée.
Lorsque nous sommes sur le côté, la forme de notre corps change afin de pouvoir s’adapter à la surface de notre lit, de sorte que les épaules se soulèvent jusqu’au niveau du menton, voire encore plus haut.
Instinctivement, nous tirons notre oreiller derrière la nuque, bien que les épaules empêchent tout soutien à partir du demi-plan supérieur.
Prise en charge
Un programme complet de prise en charge du patient commence avec une solution adaptée pour traiter le problème mécanique de la zone du rachis cervical (et des lombaires, le cas échéant), complétée par un programme d’exercices modéré et continu dont l’objectif est la récupération de la condition physique.
Afin de soutenir la zone sensible située avant les cervicales inférieures, les oreillers orthopédiques ainsi que la nuque doivent être inclinés vers l’avant, afin que le menton soit positionné en hauteur et dégagé de toute pression (image de droite).
Il semble naturel et correct au patient de positionner l’oreiller avec le rebord à l’horizontale de l’épaule. (image de gauche).
L’espace entre l’oreiller orthopédique et l’intérieur de l’omoplate signifie cependant que la zone cervicale inférieure n’est pas soutenue et que des pressions éventuelles vers le menton peuvent s’exercer.
Le syndrome C6/C7
Certains patients ressentent les bienfaits des stratégies de soutien de la nuque, mais avec des symptômes persistants dans la partie supérieure du corps.
Des examens plus poussés montrent un nouveau modèle de répartition des endroits sensibles qui ne correspond pas aux modèles médicaux classiques de répartition.
Le mystère a été résolu par la découverte de points sensibles très marqués dans la partie inférieure de la nuque, sur les C6/C7.
La solution consiste à assurer également, et ce grâce à l’inclinaison idéale vers l’avant que l’angle de l’oreiller orthopédique fait prendre à la tête le soutien requis de la partie inférieure du segment de la zone cervicale (comme illustré à droite sur l’image ci-dessus).
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Source : Folder « Ne prenez pas vos problèmes de cervicales à la légère » de Sissel.ch